Je mets du temps à écrire ces newsletter, et de fait je ne suis pas “à jour” (autrement dit je parle de mon mardi alors qu'il est samedi soir de mon côté). Je ne veux ni tomber dans la description chronologique (qui serait chiante), ni tomber dans le “ilfautkejefasslaniouzléteurvitevitevite” et ne pas parler des quelques trucs qui m'ont frappés (pas de galerie photo).
Sans transition…
Ce mardi, je décide d'aller dans les quartiers est de Kyoto. Le plan est siple : aller visiter le Pavillon d'argent, le Gingaku-ji, se ballader sur le Chemin de la philosophie (d'un “infini romantisme” d'après le Routard), s'en écarter pour mieux y revenir après avoir visité quelques temples, encore visiter des temples (il y en a partout je vous jure) et finir sur un musée/exposition/boutique d'artisanat de Kyoto. Avec un plan pareil, impossible de s'ennuyer ?
D'or et de platine
Euh… ben non on a dit Pavillon d'argent (mais qui a écrit cette newsletter ?)… Enfin bref, après un petit passage en bus, je grimpe la colline pour aller visiter l’un des (très nombreux) temples emblématiques de Kyoto.







Encore (et toujours) les bâtiments sont très impressionnants, mais ce qui me plaît le plus est l'ambiance du lieu. Au fond, les bâtiments des temples se ressemblent pas mal les uns les autres (mis à part quelques exceptions), alors que les jardins ou les bassins se démarquent assez nettement les uns les autres. Les jardins secs sont aussi assez impressionnant de régularité, et s'intègre assez bien dans le package (mention spéciale pour le kogetsudai en photo - ou pâté de sable pour les amateurs de Paris-Plage). Chose assez intéressante que je remarque est l'omniprésence de la mousse dans ces paysages : là où nous aurions de l'herbe/du gazon coupé fraîchement, les jardins au Japon font beaucoup plus naturels grâce à la mousse, ce qui apporte un côté antique, ancestral ou millénaire (rayer les mentions inutiles).
Allée 9-3/4
Après cette visite agréable mais assez chargée en touriste, je me dirige vers le Chemin de la Philosophie pour une promenade de “pur romantisme” avec moi et moi-même. Malheureusement, le Routard n'avait pas menti, et le chemin est envahit par les touristes et les locaux voulant, j'imagine, partager ce romantisme à travers tous leurs selfies et photos des Sakura qui longent le canal. Bon, très bien, je m'en vais sur les chemins parallèles. Sur le passage, encore et toujours des autels, des temples et quelques sanctuaires, MAIS SURTOUT : pas grand monde. Un calme inspirant et qui permet de profiter pleinement de ces espaces de recueillement.







Globalement, c'est à peu près dans cet état d'esprit que s'est continué ma journée : 1. je fais un temple où il y a trop de monde, 2. je prends un chemin de traverse et il n’y a personne, 3. ???, 4. Profit. Je quitte le chemin de la philosophie pour aller sur la colline visible depuis la vue de Kyoto plus haut et je me ballade en profitant du paysages, photos à l'appui.









Paradoxalement, c'était une fois sorti du Chemin de la Philosophie que j'ai réussi à plus apprécier ma ballade. Dans ces moments, on se retrouve plus en phase avec l'environnement, les lieux paraissent plus sollenels et les Sakura sont d'autant plus beaux quand il n'y a pas trente-mille personnes les prenant en photos. Et plus généralement, avec le (peu de) recul de mes quelques jours de visite à Tokyo/Kyoto, c'est presque systématiquement une fois que je suis sorti des plans que je m'étais fait à partir du Routard que je commence à être en mode “explorateur”, et à trouver des petites boutiques incongrues etc… Sûrement rien de très étonnant pour celui qui a déjà voyagé un peu, mais ça reste assez difficile de trouver le juste milieu entre suivre l’objectif s'est défini, mais accepter qu'on puisse ne pas l'atteindre et avoir de bonnes surprises en faisant quelque chose de pas prévu !
Comme quoi il n'y a pas besoin d'avoir parcouru le chemin du philosophe pour l'être
Après une micro-pause sucrée, on repart vers la suite, notamment constitué d'un joli musé d'art Japonais (où chose étonnante il est souvent interdit de prendre des photos, sauf pour certaines œuvres avec une petite mention) et on finit par le Kyoto Museum of Traditional Crafts, une sorte de boutique/exposition où on nous présente un très grand nombre de techniques d'artisanat originaires de Kyoto. Une mine d'information et de petites vidéos explicatives, avec une petite boutique très bien faite qui regorge de petits objets traditionnaux japonais três jolis. 5 étoiles, je recommande.





De retour à l'auberge de jeunesse, je dis au revoir à Rob, que j'avais rencontré quelques jours plus tôt, et fais la rencontre de Camille, une française, avec qui je sympathise et avec qui je finis par aller manger un ramen.
Aller au dodo et extinction des feux, car demain c'est visite de Nara !
Coucou Jules 🤩 Merciiiii 😎 une lectrice asdidue😊😅😍